La vie passe, avec ses bons, ses grands, ses mauvais moments. Mais comme on dit aussi, tout s’efface. Sauf que dans la vie, on peut être artiste, et veiller à préserver ce qui, sans l’art, disparaîtrait sans laisser de traces. Alors, on travaille à fixer le fugitif, à cadrer le mobile, à donner de la couleur aux fantômes et de la matière à l’insaisissable.
Le travail d’Agnès Maîtrejean s’inscrit dans cet esprit. Elle grave, elle lithographie, elle sérigraphie, elle croque : elle laisse des traces, seulement des traces. Son travail ne montre ni ne démontre : il signale ou signifie, et donne l’idée que l’art comme la vie sont un jeu, pas toujours plaisant, pas exempt de sérieux, mais un jeu qu’il faut prendre avec le sourire, même si c’est avec le sourire du chat d’Alice aux Pays des merveilles.
Les images d’Épinal ou les dessins des catalogues de grands magasins XIXème peuvent faire rébus et nous rappeler qu’à travers tous nos jeux, et à travers tout notre art, nous ne faisons que chercher à déchiffrer l’énigme de notre présence, en même temps que nous la nourrissons.
O. Ponsard
Je me demandais si en sérigraphie, quand on a plusieurs couleurs à imprimer on commence par la plus claire ?
Je suis en train de rédiger mes devoirs de lutin.
Ma chère Véro,
J’ai bien suivi tes conseils et je n’ai pas éliminé ton mail (le seul!).
C’est vrai que je commence tjs par les couleurs les plus claires.Je pense que c’est mieux.
Bonnes vacances à toi.
Agnes